Réconforter les cœurs dans la Sunna
أيها الإخوة: جبر الخاطر مصطلح يعني العطف على المحتاج، والعون للمصاب، والسعي لإدخال السرور على قلبيهما. وجَبَرَ خاطرَه إذا سلّاه وعزّاه وفرّج الغم عنه، وجبر خاطره إذا طيب قلبه وتدارك ما فات من أمره، ومنه قولهم: "على الله جبر الخواطر".
est une expression qui signifie la compassion envers ceux qui ont besoin d'aide, l'aide aux blessés et la recherche du bonheur pour leurs cœurs. "جَبَرَ خاطرَه" (consolider l'esprit de quelqu'un) lorsque nous soulageons sa douleur, sa tristesse et ses soucis. Nous pouvons y parvenir en offrant un soutien émotionnel et psychologique, ou en l'aidant à résoudre ses problèmes et à surmonter les difficultés auxquelles il fait face. Il est connu qu'Allah est le réconforteur des cœurs brisés. Les humains peuvent trouver du réconfort et de la tranquillité dans la prière et la supplication, ainsi qu'en pensant à des choses positives et lumineuses dans leur vie
الحزين محتاج إلى من يجبر خاطره بكلمة حانية، والفقير محتاج إلى من يجبر خاطره بنفقة كافية، والمريض محتاج إلى من يجبر خاطره بدعاء العافية، والمظلوم محتاج إلى من يجبر خاطره بشفاعة وافية. والمسن محتاج إلى من يجبر خاطره بزيارة شافية.
Les personnes tristes ont besoin de quelqu'un qui puisse les réconforter avec des mots chaleureux, les pauvres ont besoin de quelqu'un qui puisse les aider financièrement, les malades ont besoin de quelqu'un qui puisse prier pour leur guérison, les opprimés ont besoin de quelqu'un qui puisse intercéder pour eux. Les personnes âgées ont besoin de quelqu'un qui puisse les réconforter avec une visite bienfaisante.
عندما يُقضى الدين عن المدين ينجبر خاطره، وعندما تصل المسافرَ رسالةٌ أو مهاتفةٌ ينجبر خاطره، وعندما تفتح للمهموم باب الأمل وتؤمله بالفرج ينجبر خاطره، وعندما تعين أرملة أو مسكيناً أو يتيماً تُجْبَرُ خواطرهم.
Lorsque la dette est remboursée et que le débiteur est libéré, son esprit est soulagé. Lorsqu'un voyageur reçoit un message ou un appel téléphonique, son esprit est apaisé. Lorsqu'une personne troublée voit une lueur d'espoir et espère une issue favorable, son esprit est consolé. Lorsqu'une veuve, un pauvre ou un orphelin reçoit de l'aide, leur esprit est réconforté.
وفي السُّنة دعوةٌ نظرية وعملية لجبر خواطر الناس من حولك، فكم قرأنا أحاديث النبي ص الداعيةَ إلى زيارة المريض ومواساة المصاب وكفالة اليتيم وإعانة المدين والتصدق على الفقير وبر الكبير والعطف على الصغير، ولين القول وصلاح الفعل وحسن الخلق. وكل هذه الفعال جبر لخواطر الناس
Dans la Sunna, il y a un appel théorique et pratique pour réconforter les gens autour de vous. Combien de fois avons-nous lu les hadiths du Prophète sws appelant à visiter les malades, à consoler les affligés, à parrainer les orphelins, à aider les débiteurs, à donner aux pauvres, à honorer les aînés et à être gentils avec les jeunes, à parler doucement et à agir avec bonté. Toutes ces actions sont un moyen de réconforter les gens.
قال رسول الله ص: «من عاد مريضا نادى مناد من السماء: طبت وطاب ممشاك، وتبوأت من الجنة منزلا» قال رسول الله ص: « «مَن نَفَّسَ عن مؤمنٍ كُرْبَةً من كُرَبِ الدُّنيا نَفَّسَ اللهُ عنه كُرْبَةً من كُرَبِ يومِ القِيَامَة، ومن يَسَّرَ على مُعْسِرٍ يَسَّرَ اللهُ عليه في الدُّنيا والآخرةِ، ومن سَتَرَ مُسْلِمًا سَتَرَهُ اللهُ في الدُّنيا والآخرةِ، ». وهكذا تتتالى الأحاديث النبوية داعيةً إلى خصال جبر خواطر الناس، وقد كان ص يجبر خاطر من حوله كلما استطاع إلى ذلك سبيلاً.
كان رسول الله ص يعود المريض، ويشيع الجنازة، ويجيب دعوة المملوك، إذا صافح رجلاً لم ينزع يده من يده حتى يكون الرجل هو الذي ينزع، ولا يصرف وجهه حتى يكون الرجل هو الذي يصرف).
«Celui qui rend visite à une personne malade ou visite un frère dans l'Islam, un invocateur du ciel lui dit : «Puisses-tu être heureux, que tes pas soient bénis, et puisses-tu occuper une position digne au Paradis».» « Celui qui soulage, en ce bas monde, un croyant d’une calamité, Allah le soulagera d’une calamité au Jour de la Résurrection. Celui qui accorde une facilité de remboursement à une personne en difficulté, Allah lui accordera une facilité en ce bas monde et dans l’au-delà. Ainsi, les hadiths du Prophète suivent, appelant aux qualités de reconforter des gens, et le PBUH avait l'habitude de réprimer les pensées de ceux qui l'entouraient chaque fois qu'il le pouvait.
le Prophète Muhammad sws visitait les malades, accompagnait les funérailles, répondait aux invitations des esclaves, De plus, lorsqu'il serrait la main d'un homme, il ne la lâchait pas avant que l'homme ne le fasse et il ne détournait pas son visage avant que l'homme ne le fasse. Ces actions témoignent de l'humanité, de la compassion et de l'égalité de traitement que le Prophète Muhammad (paix et bénédictions soient sur lui) avait envers tous les membres de la société, indépendamment de leur statut social ou de leur sexe.
وجبر بخاطر زاهر ساكن البادية، رجلاً من أهل البادية كان اسمه زاهراً، وكان يهدي إلى رسول الله ص الهدية من البادية، فيجهزه رسول الله ص إذا أراد أن يخرج، فقال النبي ص: «إن زاهرا باديتنا، ونحن حاضروه». وكان النبي ص يحبه، وكان رجلاً دميماً، فأتاه النبي ص يوماً وهو يبيع متاعه، فاحتضنه من خلفه ولا يبصره الرجل، فقال: أرسلني مَنْ هذا، فالتفت فعرف النبي ص، فجعل لا يألو ما ألصق ظهره بصدر النبي ص، حين عرفه، وجعل النبي ص يقول: «من يشتري العبد؟» فقال: يا رسول الله، إذا والله تجدني كاسداً، فقال النبي ص: «لكن عند الله لست بكاسد» أو قال: «لكن عند الله أنت غال».
Ce hadith relate une rencontre entre le Prophète Mohammed sws et un homme nommé Zahir, un marchand qui vendait des marchandises dans le marché de Médine. Le Prophète sws vit Zahir et alla le voir par-derrière en l'enlaçant. Zahir ne savait pas qui était derrière lui et demanda qui c'était. Quand il découvrit que c'était le Prophète Mohammed sws, il se détendit et se mit à se coller contre le Prophète Mohammed sws. Le Prophète sws demanda alors : « Qui achètera cet esclave ? » (sous-entendant Zahir). Zahir, se sentant mal à l'aise, dit : « Ô Prophète de Dieu, tu ne trouveras pas grand-chose en moi, car je suis un homme faible et sans valeur. » Le Prophète sws répondit : « Mais à Dieu, tu es très précieux. » Ce hadith montre l'importance que le Prophète Mohammed sws accordait à tous les individus, indépendamment de leur statut social ou de leur richesse.
وجبر بخاطر طفل صغير كان أخاً لسيدنا أنس بن مالك رضي الله عنهما، كان لأنس أخ يتيم اسمه أبو عمير وكان له طائر صغير، نغير، يلعب به، وكان رسول الله صلى الله عليه وسلم يدخل بيت أم سليم فيجد أبا عمير يلاعب النغير فيلاطفه، ويقول: يا أبا عمير ما فعل النغير. وفي يوم مر رسول الله صلى الله عليه وسلم فوجد الصغير يبكي، فسأل فقيل له مات النغير، فجاء إليه رسول الله صلى الله عليه وسلم فمسح على أسه وواساه وقال: يا أبا عمير ما فعل النغير، أتى عليه الدهر.
Le récit raconte qu'un petit enfant, frère d'Anas ibn Malik, avait un oiseau de compagnie nommé Nughayr avec lequel il aimait jouer. Le Prophète Mohammed sws entrait souvent chez la mère de l'enfant, Umm Sulaim, et trouvait le petit garçon en train de jouer avec son oiseau. Il lui dit : "Ô Aba 'Umayr, que fait Nughayr? Un jour, le Prophète Mohammed est entré et a trouvé l'enfant en train de pleurer. Quand il a demandé ce qui se passait, on lui a dit que l'oiseau était mort. Le Prophète a réconforté l'enfant en lui caressant la tête et en lui disant : "Ô Aba 'Umayr, que fait Nughayr? Le destin est survenu à lui".
أيها الإخوة: هذه مواطن في السنة المطهرة فيها جبرٌ للخواطر، ولها أمثال وأمثال، من جبر خواطر الضعفاء وجبر خواطر الأيتام وجبر خواطر الوجهاء وجبر خواطر المؤمنين. واذكروا أن من مشى بين الناس جابراً للخواطر أدركه الله في جوف المخاطر، ومن فرَّج عن أخيه كربة فرج الله عنه كربة من كرب يوم القيامة، فالجزاء من جنس العمل. ولئن كان جبر الخواطر محموداً في الأوقات كلها فإنه في رمضان أشد استحباباً؛ لأنه شهر الصوم وشهر البر وشهر الجِد وشهر التعاون فطيبوا بشهركم نفساً وأرضوا به رباً.
Ce passage parle de l'importance de réconforter les personnes qui ont des soucis ou des peines, que ce soit pour les faibles, les orphelins, les notables ou les croyants. Il est souligné que celui qui réconforte les autres dans leurs souffrances sera récompensé par Dieu, et que cette action est particulièrement recommandée pendant le mois de Ramadan, qui est le mois du jeûne, de la charité et de la coopération. Il est donc conseillé de profiter de ce mois pour soulager les soucis des autres et pour être bienveillant envers soi-même et envers Dieu.
le Prophète entra dans le jardin d'un médinois et il y avait dedans un chameau. Lorsqu'il a vu le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) il s'est attristé et a pleuré. Le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) est descendu de sa monture, a frotté les larmes du chameau et l'a calmé puis a dit : « Qui est le propriétaire de ce chameau ? » Un jeune médinois est venu et a dit : Moi ! Alors le Prophète a dit : « Ne vas-tu pas craindre Allah dans ces animaux qu'il a mis en ta possession ? Certes il s'est plaint de toi vers moi et prétend que tu l'affames et que tu lui fais porter des charges trop lourdes ».